Le terme de l’industrie 5.0 est un concept complémentaire à l’industrie 4.0. En effet, il n’a pas vocation à le remplacer. Le constat réalisé par la Commission Européenne sur la trajectoire prise par l’industrie 4.0 se concentre principalement sur la numérisation des processus et l’utilisation de l’intelligence artificielle mettant à l’écart le rôle des travailleurs ou encore le développement durable. Ainsi, l’industrie 4.0 a jeté les bases de la collaboration homme/machine, mais aussi de la collaboration machine/machine et de la connectivité entre l’usine, la logistique, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et l’utilisateur final. L’intégration numérique promet maintenant de relier toutes les parties prenantes sous une plateforme commune (industrie 5.0).
L’industrie 5.0 a été définie par la Commission Européenne comme un modèle se basant non seulement sur un modèle industriel s’appuyant sur l’innovation technologique et la croissance économique mais aussi sur trois piliers définit comme tel :
Plus résiliente. La pandémie du Covid-19, nous a montré que l’industrie était fragile basée sur un modèle peu flexible et avait du mal à s’adapter rapidement à de nouvelles situations. De nombreux rapports montrent que dans les prochaines années, nous devrons faire face à plus d’instabilité que ce soit climatique ou géopolitique. Tout l’enjeu de l’industrie 5.0 est de proposer des solutions pour avoir la capacité de s’adapter à des situations défavorables. De cette manière, l’industrie pourra faire face à la flexibilisation de sa production pour répondre aux défis climatiques et géopolitiques mais aussi répondre à la demande clients d’avoir des produits et services de plus en plus personnalisés.
Plus humain. L’Homme est au centre de la démarche. Le but n’est plus de montrer ce que nous pouvons faire avec les nouvelles technologies mais de donner un aspect plus humain et social à la démarche. L’approche de la technologie est plus raisonnée. Il faut donc créer une coopération entre la machine et l’humain afin d’obtenir un travail en total collaboration. De plus, les hommes pourront ainsi s’assurer que la technologie ne porte pas atteinte à leurs droits fondamentaux comme le droit à la vie privée, l’autonomie ou encore la dignité humaine.
L’industrie 5.0 est axée sur l’idée de combiner la créativité et le savoir-faire des êtres humains avec la vitesse d’exécution, la productivité et la cohérence des robots.
Plus Durable : il faut que l’industrie développe des modèles de production utilisant des énergies renouvelables afin de répondre à l’objectif de réduction de 55% des émissions de carbone d’ici 2030 et respecter les limites planétaires. La Commission européenne préconise le développement de processus réutilisant et recyclant les ressources naturelles, tout en réduisant ces déchets et ainsi minimiser son impact sur l’environnement.
De plus, les événements récents (crise énergétique de l’hiver dernier, raréfaction des énergies fossiles) ont montré que le pilier durable tend à se développer plus rapidement pour faire face à l’urgence climatique.
Dans le cadre de cette approche, l’industrie 5.0 fera face aux perturbations et défis en utilisant la technologie pour y répondre, tout en mettant en lumière le bien-être des travailleurs.
La Commission européenne a défini six catégories de technologie pour stimuler l’industrie 5.0 :
Les technologies de transmission, de stockage et d’analyse,
L’intelligence artificielle,
Les technologies pour l’efficacité énergétique, l’utilisation des énergies renouvelables, le stockage et l’autonomie.
Toutes ces technologies doivent être au cœur d’une stratégie pour atteindre les objectifs de l’industrie 5.0. Par exemple, on remarque une augmentation des cobots (machines conçues pour travailler avec les opérateurs afin de les libérer des tâches physiques ou répétitives) dans les chaines de production et les entrepôts. Ceci est encourageant et valide la viabilité d’un système où la machine et l’homme peuvent travailler en harmonie et en toute collaboration.
Face aux avancées technologiques de l’industrie 5.0, certains salariés notamment en main-d’œuvre pourraient voir évoluer leurs emplois. En effet, les robots ou cobots seraient susceptibles de les remplacer. La transformation digitale créera davantage d’opportunités dans d’autres domaines émergents, tels que l’automatisation des processus robotiques (RPA) ou l’entreposage de données. La main-d’œuvre devra alors se former pour acquérir les compétences afin d’obtenir de meilleures opportunités. La formation continue et le développement de celle-ci seront nécessaires pour combler les écarts entre les talents disponibles et les besoins les plus pressants.
La confidentialité, la sécurité, le manque de personnel expérimenté, des processus longs et des budgets élevés sont les principaux problèmes actuels que devront relever les industriels.
Pour conclure, l’Industrie 5.0 intègre la créativité humaine et la précision robotique, pour aboutir à une solution unique qui répondra à la demande des prochaines décennies. Elle va devoir faire face à de nombreux défis et opportunités tout en créant de nouveaux emplois pour fabriquer des produits à plus grandes valeurs ajoutées et plus respectueux de l’Homme et son environnement. Ensemble, les industries 4.0 et 5.0 ont créé une feuille de route à suivre pour perdurer.
25 juillet 2023
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Qu’est-ce que l’Industrie 5.0 ?
Le terme de l’industrie 5.0 est un concept complémentaire à l’industrie 4.0. En effet, il n’a pas vocation à le remplacer. Le constat réalisé par la Commission Européenne sur la trajectoire prise par l’industrie 4.0 se concentre principalement sur la numérisation des processus et l’utilisation de l’intelligence artificielle mettant à l’écart le rôle des travailleurs ou encore le développement durable. Ainsi, l’industrie 4.0 a jeté les bases de la collaboration homme/machine, mais aussi de la collaboration machine/machine et de la connectivité entre l’usine, la logistique, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et l’utilisateur final. L’intégration numérique promet maintenant de relier toutes les parties prenantes sous une plateforme commune (industrie 5.0).
L’industrie 5.0 a été définie par la Commission Européenne comme un modèle se basant non seulement sur un modèle industriel s’appuyant sur l’innovation technologique et la croissance économique mais aussi sur trois piliers définit comme tel :
L’industrie 5.0 est axée sur l’idée de combiner la créativité et le savoir-faire des êtres humains avec la vitesse d’exécution, la productivité et la cohérence des robots.
De plus, les événements récents (crise énergétique de l’hiver dernier, raréfaction des énergies fossiles) ont montré que le pilier durable tend à se développer plus rapidement pour faire face à l’urgence climatique.
Dans le cadre de cette approche, l’industrie 5.0 fera face aux perturbations et défis en utilisant la technologie pour y répondre, tout en mettant en lumière le bien-être des travailleurs.
La Commission européenne a défini six catégories de technologie pour stimuler l’industrie 5.0 :
Toutes ces technologies doivent être au cœur d’une stratégie pour atteindre les objectifs de l’industrie 5.0. Par exemple, on remarque une augmentation des cobots (machines conçues pour travailler avec les opérateurs afin de les libérer des tâches physiques ou répétitives) dans les chaines de production et les entrepôts. Ceci est encourageant et valide la viabilité d’un système où la machine et l’homme peuvent travailler en harmonie et en toute collaboration.
Face aux avancées technologiques de l’industrie 5.0, certains salariés notamment en main-d’œuvre pourraient voir évoluer leurs emplois. En effet, les robots ou cobots seraient susceptibles de les remplacer. La transformation digitale créera davantage d’opportunités dans d’autres domaines émergents, tels que l’automatisation des processus robotiques (RPA) ou l’entreposage de données. La main-d’œuvre devra alors se former pour acquérir les compétences afin d’obtenir de meilleures opportunités. La formation continue et le développement de celle-ci seront nécessaires pour combler les écarts entre les talents disponibles et les besoins les plus pressants.
La confidentialité, la sécurité, le manque de personnel expérimenté, des processus longs et des budgets élevés sont les principaux problèmes actuels que devront relever les industriels.
Pour conclure, l’Industrie 5.0 intègre la créativité humaine et la précision robotique, pour aboutir à une solution unique qui répondra à la demande des prochaines décennies. Elle va devoir faire face à de nombreux défis et opportunités tout en créant de nouveaux emplois pour fabriquer des produits à plus grandes valeurs ajoutées et plus respectueux de l’Homme et son environnement. Ensemble, les industries 4.0 et 5.0 ont créé une feuille de route à suivre pour perdurer.